Quatre diplomates burkinabè en poste à Paris et à New York font l’objet d’une mise en demeure officielle. Rappelés à Ouagadougou pour fin de mission, ils ont 10 jours pour regagner l’administration centrale, sous peine de sanctions.
Fin de mission sans retour
Dans un communiqué signé le 16 juillet 2025, le ministre burkinabè des Affaires étrangères Karamoko, Jean-Marie Traoré a adressé une mise en demeure à quatre diplomates en poste dans les représentations du Burkina Faso à Paris et à New York.
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Les quatre diplomates concernés, rappelés pour fin de mission, sont accusés de ne pas avoir respecté les instructions leur enjoignant de regagner Ouagadougou. Face à ce refus d’obtempérer, le ministre Jean-Marie Traoré n’a pas hésité à employer les grands moyens : une mise en demeure leur a été signifiée, leur accordant un ultimatum de dix jours pour rejoindre l’administration centrale.
Selon le même communiqué, passé ce délai, les quatre diplomates concernés s’exposent à des sanctions disciplinaires prévues par les textes régissant la fonction publique. Cette mise en demeure vise à rappeler que les représentants diplomatiques, bien qu’à l’étranger, restent soumis aux règles strictes de l’État burkinabè.
A travers cette mise en demeure des quatre diplomates, le gouvernement burkinabè envoie un message fort à l’ensemble du corps diplomatique burkinabè. Le ministère entend ainsi mettre fin à certaines pratiques de défiance, en réaffirmant le principe de redevabilité. Cette mise en demeure marque un tournant dans la gestion des carrières diplomatiques, où la rigueur semble désormais être le mot d’ordre.
AMINA KABO DJARMAH